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Τρίτη 23 Νοεμβρίου 2010

La Grèce pourrait avoir besoin d'un nouveau prêt en 2013

Après une visite à Athènes, le représentant du Fonds monétaire international envisage plusieurs solutions à l'issue du plan de 110 milliards d'euros, en 2013. Dont «une plus longue période de remboursement» du prêt international.

La Grèce aura probablement besoin de plus d'argent, plus longtemps. Il n'est pas sûr en effet qu'elle puisse rembourser dans les temps les 110 milliards prêtés par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), ont reconnu conjointement les créditeurs du pays méditerranéen. «Savoir si la Grèce sera en mesure» de rembourser dans les deux années prévues de 2014 et 2015 ce prêt «est effectivement une question», a reconnu le représentant du Fonds monétaire international (FMI), Poul Thomsen, à l'issue d'une visite à Athènes. «Nous avons plusieurs options pour régler cela, des options pour permettre une plus longue période de remboursement ou pour accorder un prêt de suivi.» Le patron du FMI, Dominique Strauss-Khan, a déjà préparé les marchés à une telle éventualité, début octobre.

Objectifs atteints

La bonne volonté de la Grèce n'est a priori pas en cause. «Le programme de redressement de l'économie grecque a atteint les objectifs prévus jusque-là», s'est félicité le représentant du FMI. Seulement, explique Patrick Jacq, stratège chez BNP Paribas, «ce qu'on lui demande est pratiquement hors d'atteinte». Il représente 11% du PIB. «Je n'ai jamais vu eun effort d'une telle ampleur. C'est héroïque», a commenté Mohamed A. El-Erian, patron de PIMCO, le plus grands fonds de gestion obligataire au monde et qui a travaillé 15 ans au FMI.
Le chemin est encore long, et le plan international probablement trop court. «Le danger principal actuellement est lié à la possibilité de faire avancer les réformes structurelles» en terme de politique fiscale et de marché du travail, a admis Poul Thomsen. La santé des entreprises publiques ainsi que les dépenses du système de santé inquiètent. Et les perspectives de croissance sont mauvaises: BNP Paribas table sur une récession de 3,1% en 2011et un timide rebond de l'activité de 0,5% en 2012.

Les marchés inquiets

Malgré l'attention portée sur l'Irlande ces dernières semaines, la Grèce n'a pas été épargnée par les marchés. Le coût de l'assurance contre le risque de défaut de la Grèce a atteint des sommets et culmine actuellement autour de 1000 points, presque le double de celui de l'Irlande (530 points). L'écart s'est creusé à partir du moment où l'Autriche a menacé de ne plus participer au plan de sauvetage, mi-novembre.
Certains investisseurs, les plus pessimistes, craignent non pas que la Grèce demande une rallonge au FMI et à l'Union européenne, mais plutôt qu'elle soit obligée de restructurer sa dette à la sortie du plan d'aide, en 2013. La restructuration se traduit, au pire, par le non-remboursement d'une partie de l'argent qu'il doit à ses créanciers. Au mieux par l'allongement de la durée du remboursement.
«Le marché se place sur le scénario le plus risqué», relativise Patrick Jacq. Selon lui, il faut donner un peu plus de temps à la Grèce pour sortir du gouffre. Dans une interview au Figaro, le premier ministre George Papandréou s'est voulu rassurant. «Une restructuration est hors de question», a-t-il assuré.


Grèce : encore des privatisations
La Grèce a révisé à la hausse son objectif de privatisations, à 7 milliards d'euros sur trois ans, dont 1 milliard pour 2011, contre 3 milliards prévus au départ, a annoncé mardi le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou. La différence d'avec les prévisions de départ, rendues publiques au printemps dernier, "tient au fait que nous avons prévu d'exploiter la propriété foncière de l'Etat" et que "d'autres actions sont envisagées" dans le cadre du programme de privatisations, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse. "Il s'agit d'un objectif ambitieux", mais nécessaire pour redresser les finances publiques et "qui va contribuer à attirer des investissements étrangers dans le pays", a-t-il ajouté. Le nouvel objectif a été mis au point lors de la visite à Athènes depuis lundi 15 novembre des représentants de la zone euro et du Fonds monétaire international chargés de veiller à la mise en oeuvre du plan de redressement des finances grecques dicté au pays en contrepartie d'un prêt de 110 milliards d'euros.

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