La mission tripartite de la Commission européenne, du FMI et de la BCE a donné un satisfecit mitigé à la Grèce.
Le ministre des Finances grec, George Papaconstantinou, l'a reconnu lundi soir. Les dernières discussions avec la « troïka » des bailleurs internationaux de fonds à la Grèce ont été « difficiles ». Les entretiens se sont prolongés, imposant le report d'un jour, à mardi matin, de la conférence de presse de fin de la deuxième mission conjointe du FMI, de la Commission de Bruxelles et de la BCE. Le sujet le plus délicat sur la table concerne les réformes structurelles sollicitées par les grands argentiers internationaux.
Dans le communiqué de fin de mission du Fonds, les experts dépêchés à Athènes ont reconnu au gouvernement que « les réformes nécessaires pour permettre à la Grèce de renouer avec une croissance robuste sont engagées
». En revanche, « les développements enregistrés jusqu'ici révèlent aussi que des problèmes structurels doivent être résolus afin de rendre durable l'ajustement ». Interrogé sur les solutions possibles en cas de non-respect par la Grèce du calendrier de remboursement, en 2014 et 2015, du prêt international de 110 milliards d'euros qui lui a été accordé, le chef de la délégation, Poul Thomasen, a évoqué « plusieurs options pour régler cela, des options pour permettre une plus longue période de remboursement ou pour accorder un prêt additionnel ». L'économiste a néanmoins affirmé sa confiance en la capacité d'Athènes de renouer « avant la fin du programme » de soutien, avec les émissions obligataires, de façon à collecter les liquidités servant à assurer le service de sa dette antérieure. George Papaconstantinou a fait part mardi matin de sa volonté de tailler « sans exception » en 2011 dans les effectifs du secteur public.
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