ποιος ακούει ότι η μια μόνη καμπάνα δεν ακούει παρά έναν ήχο

Κυριακή 7 Νοεμβρίου 2010

En Grèce, des élections locales en forme de référendum

Le premier ministre – socialiste – Georges Papandreou, a prévenu : les élections locales de dimanche doivent être considérées comme un "référendum" sur la politique gouvernementale. Si les électeurs désavouent l'équipe en place depuis à peine un an, et "disent ça suffit dans les urnes, je n'aurai d'autre choix que de me soumettre au verdict du peuple".

En clair, M. Papandreou convoquera des élections générales – sans doute à la mi-décembre. Le pari n'est pas sans risque pour le gouvernement qui, en contrepartie d'un aide de 110 milliards d'euros fournie par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), a imposé une cure d'austérité qui touche, en priorité les fonctionnaires - l'électorat traditionnel du Pasak, la formation de M. Papandreou.
Selon un sondage d'opinion réalisé pour la chaîne de télévision Mega, moins d'un électeur sur quatre juge favorablement l'action du premier ministre.
MONTÉE DE L'ABSTENTION ET DU VOTE BLANC
Dimanche, comme pour le second tour, prévu le 14 novembre, le mauvais climat politique ne devrait pas bénéficier à l'opposition de droite, au pouvoir jusqu'en 2009 et tenue pour responsable de la faillite financière du pays.
C'est davantage une montée de l'abstention et du vote blanc que pronostiquent les spécialistes. Les marchés financiers, eux, sont dans l'expectative face à une crise politique qui pourrait remettre en cause la politique de redressement laborieusement amorcée.
D'autant que celle-ci tarde à donner les fruits escomptés. Les impôts, ceux des particuliers comme ceux des entreprises, rentrent moins bien qu'escompté. Et la libéralisation d'un certain nombre de professions marque le pas. Du coup, la signature de la Grèce sur les marchés financiers étrangers est de plus en plus sujette à caution.
Jean-Pierre Tuquoi

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