ποιος ακούει ότι η μια μόνη καμπάνα δεν ακούει παρά έναν ήχο

Τρίτη 5 Οκτωβρίου 2010

Quai d’Orsay – Point presse – 4 octobre 2010 –( ΥΠΟΥΡΓΕΙΟ ΕΞΩΤΕΡΙΚΩΝ )

Q – Vous dites que vous êtes en accord avec la mise en garde américaine aux voyageurs américains en Europe contre la menace terroriste, qu’elle est conforme aux conseils que vous donnez aux Français. Pourquoi dans ce cas n’avez-vous pas changé vos conseils aux voyageurs français sur votre site s’agissant d’autres pays européens, Allemagne par exemple (pays ciblé expressément aussi par Londres) ?
Q – Avez-vous reçu récemment des indications précises des Etats-Unis sur la menace terroriste en Europe ? Dans votre communiqué dimanche, vous parlez «d’indications transmises par les autorités américaines».
R – La question n’est pas d’être d’accord ou pas, mais de prendre en compte la réalité du risque terroriste aujourd’hui. C’est ce que font les Américains et c’est ce que nous faisons avec l’ensemble de nos partenaires.
Ces recommandations américaines sont en ligne avec les recommandations que nous faisons sur notre propre territoire telles que reflétées dans le niveau d’alerte rouge du plan vigipirate.
Je vous renvoie aux déclarations et estimations des autorités britanniques et allemandes qui font état elles mêmes d’un niveau de menace élevé dans leur propre pays. Tous les pays concernés ont une analyse convergente sur le niveau élevé de la menace en Europe.
Q – Quelle est la réaction de la France au soutien financier de la Chine à la Grèce, Pékin affirmant vouloir contribuer à la stabilité de l’euro et promettant de participer à l’achat de nouvelles obligations grecques, étendant en échange son emprise sur les infrastructures du pays ? Ce soutien financier est-il bienvenu à côté du plan de soutien européen à la Grèce ?
R – Je vous rappelle que la France et ses partenaires européens ont apporté un soutien décisif à la Grèce pour faire face aux défis auxquels ce pays est confronté en matière de finances publiques.
Dans ce contexte, la France soutient tous les efforts déployés par le gouvernement grec ainsi que les initiatives prises par Athènes avec des Etats tiers pour sortir de la crise et consolider le redressement de son économie.
Q – Avez-vous une réaction au rejet de la demande de liberté conditionnelle du libanais Georges Ibrahim Abdallah ?
R – Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à la réclusion à perpétuité, pour des faits d’assassinat. Il a présenté une demande de libération conditionnelle, qui a été rejetée en mai 2009. La commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté de Paris avait notamment constaté que Georges Ibrahim Abdallah n’avait pas renoncé à l’action terroriste.
La Cour d’appel de Paris a suivi l’avis défavorable de cette commission et n’a pas donné suite à cette requête, estimant que les critères légaux n’étaient pas remplis. L’intéressé continue donc de purger sa peine. Il convient en outre de rappeler que la libération conditionnelle n’est pas de droit et que les décisions relatives à l’aménagement des peines relèvent des autorités judiciaires. Elles n’appartiennent donc pas au ministre de la Justice ou au pouvoir politique.
Q – La justice syrienne a émis des mandats d’arrêt contre 33 personnalités dans le cadre d’une plainte déposée par l’ex-général libanais Jamil Sayyed contre de « faux témoins » dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien dirigeant libanais Rafiq Hariri. Quelle est votre réaction ?
R – Nous souhaitons que le TSL poursuive son action en faveur de la manifestation de la vérité qu’aucun élément ne doit entraver. Je vous rappelle que le tribunal avait de lui-même écarté certains témoignages qui n’y contribuaient pas.Q – Est-ce que la France va participer à un forum sur la lutte anti-terroriste dans les pays du Sahel qui serait organisé par le groupe d’action contre le terrorisme du G8 (CTAG) à Bamako les 13 et 14 octobre? Qui représentera la France ?
R – La France participera à la réunion du Counter-terrorism action group à Bamako les 14 et 15 octobre prochains. Elle sera représentée par une délégation conduite par le ministère des Affaires étrangères et européennes.
Ce groupe a été créé à l’initiative de la France durant la Présidence française du G8 en 2003. Il vise au renforcement des capacités des pays de la région à lutter contre le terrorisme. La France plaide depuis longtemps pour un engagement accru de ceux-ci et un renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Q – Quelle est votre réaction à la publication du rapport des Nations unies sur de graves crimes présumés y compris « un crime dé génocide » commis en République démocratique Congo ?
R – Le 1er octobre, le rapport réalisé par le Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies (HCDH) sur mandat du Secrétaire général et à la demande du Conseil de sécurité a été publié. Ce rapport porte sur les violations graves des droits de l’Homme et du droit humanitaire international commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003. Sa publication constitue l’aboutissement d’un processus entamé en 2005. Elle marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité, qui doit permettre de rendre justice aux victimes de ces atrocités.
Nous suivrons avec intérêt la mise en œuvre des recommandations contenues dans ce rapport. Nous espérons que la mobilisation autour de ce document contribuera également à l’élucidation des crimes les plus récents et à la prévention de nouvelles atrocités.

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