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Τετάρτη 6 Οκτωβρίου 2010

Grèce : la dette et le déficit sous-estimés sur la période 2006-2009

L'Office européen des statistiques va revoir en nette hausse les chiffres de déficit public et de dette de la Grèce pour les dernières années, en particulier ceux de 2009, a prévenu mercredi 6 octobre un porte-parole de la Commission européenne.
"Il y aura une nette correction des chiffres du déficit et de la dette grecs", a déclaré le porte-parole de l'exécutif européen pour les questions économiques, Amadeu Altafaj, lors d'un point de presse. "Cela couvre la période 2006-2009", a-t-il ajouté. L'annonce doit être faite par Eurostat, l'office européen des statistiques, dans le courant du mois d'octobre.


En avril, Eurostat avait déjà dit avoir des doutes sur les chiffres passés annoncés par la Grèce et indiqué que le chiffre du déficit pour 2009 (13,6 % du PIB) pourrait encore augmenter d'environ 0,4 point de pourcentage, une fois intégrées les pertes de divers organismes publics déficitaires, dont les chemins de fer. Depuis, l'office a mené des enquêtes approfondies, mettant en œuvre des nouveaux pouvoirs d'investigation dans les statistiques nationales des différents pays de l'UE qui lui ont été conférés à la suite de la crise en Grèce.
DES CHIFFRES CONSIDÉRÉS COMME DOUTEUX DEPUIS LONGTEMPS
Ce travail a à présent abouti. Le porte-parole n'a pas pu être plus précis sur l'ampleur de la correction attendue. Dans ce contexte, les autorités européennes ont décidé de renforcer leurs moyens humains en Grèce pour faire le ménage dans les comptes publics grecs, considérés depuis longtemps déjà comme douteux. La crise financière et de confiance qui frappe la Grèce depuis le début de l'année a été déclenchée par la révision en forte hausse fin 2009 des chiffres du déficit du pays, à la suite d'un changement de gouvernement et à l'arrivée au pouvoir des socialistes.
Le pays a reçu un plan de soutien de 110 milliards d'euros sur trois ans, mais la crise a fait vaciller l'ensemble de la zone euro. Après la dernière visite en date des experts d'Eurostat, "il est apparu évident que certaines erreurs et incertitudes persistaient" dans les comptes publics grecs, a dit mercredi le porte-parole de la Commission. "C'est la raison pour laquelle le commissaire (aux affaires économiques) Olli Rehn a donné instruction lundi à Eurostat de renforcer ses moyens sur le terrain en Grèce afin de clarifier de manière urgente les comptes publics grecs", a ajouté Amadeu Altafaj. "Tous les efforts vont être entrepris pour résoudre la situation d'ici au 22 octobre", date à laquelle les nouveaux chiffres révisés devraient être publiés", a-t-il précisé."Chaque pierre devra être retournée" en Grèce, a-t-il encore prévenu.
LES OBJECTIFS POUR 2013 INCHANGÉS
Mardi, un responsable du ministère des finances grec avait déjà reconnu que le déficit budgétaire national pour 2009 risquait de dépasser le seuil de 14 % du PIB, une fois conclue une réévaluation menée par les services statistiques grecs et européens. Cette réévaluation n'affectera toutefois en rien les objectifs de réduction du déficit et de la dette que la Grèce s'est engagée à tenir d'ici à 2013 en échange de son sauvetage financier en mai, par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, avait assuré le même responsable.
Selon l'avant-projet de budget approuvé lundi par le gouvernement grec, le déficit public doit revenir à 7,8 % du PIB en 2010, soit mieux que l'objectif de 8,1 % initialement fixé par l'UE et le FMI. La limite européenne en principe tolérée est de 3 %.

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