Le vice-chancelier allemand et ministre de l'Economie Philipp Roesler a
réitéré ses doutes quant à la capacité de la Grèce à rester dans la zone
euro mais estimé que le scénario, autrefois redouté, d'une sortie de ce
pays avait "perdu de son horreur".
M. Roesler a indiqué, dans un
entretien à la chaîne publique ARD, que les partenaires d'Athènes
attendaient le rapport des trois institutions créancières du pays sur
les progrès réalisés par le pays dans la mise en oeuvre des réformes. Ce
rapport doit servir de base à l'Union européenne, la BCE et le FMI pour
décider du déblocage ou non d'une tranche de 31,5 milliards d'euros sur
le prêt de 130 milliards accordé en février.
"Néanmoins, je dois
dire que je suis plus que sceptique", a indiqué M. Roesler, qui est
aussi le dirigeant du parti libéral FDP, membre de la coalition
gouvernementale que dirige la chancelière Angela Merkel.
"Malheureusement,
il est probable que la Grèce ne sera pas en mesure de remplir ses
engagements. Et je le dis clairement, si la Grèce échoue à satisfaire
aux exigences (de la troïka), il n'y aura plus de paiements pour la
Grèce", a-t-il averti.
Selon lui, si le soutien international
accordé à ce pays venait à s'arrêter, cela pourrait pousser les Grecs à
se dire qu'"il est peut-être plus intelligent de quitter la zone euro".
"Pour
de nombreux experts, pour le FPD, pour moi, une sortie de la Grèce de
la zone euro a perdu de son horreur il y a longtemps", a-t-il assuré.
Le
gouvernement grec rencontre cette semaine les chefs de file de la
délégation tripartite pour tenter de trouver un accord sur les réformes
et économies nécessaires au maintien de leur perfusion.
Δευτέρα 23 Ιουλίου 2012
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