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Τρίτη 31 Μαΐου 2011

L'UE bâtit d'urgence un 2e plan de sauvetage pour la Grèce

L'Union européenne travaille à un deuxième plan de sauvetage pour la Grèce afin de permettre le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière en juin comme prévu et d'éviter à un pays de la zone euro de faire défaut, a-t-on appris lundi de responsables de l'UE.

Bruxelles juge un consensus politique sur les réformes budgétaires en Grèce nécessaire avant le versement de toute nouvelle aide mais l'opposition grecque a averti lundi qu'un accord serait impossible à obtenir en cas de nouvelle hausse des impôts.

Des négociations d'urgence ont démarré ce week-end entre l'Union européenne et le gouvernement grec, a déclaré une source au sein de l'UE.

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est déclaré "plutôt optimiste" sur la possibilité de parvenir avant la fin du mois à un accord sur une nouvelle aide à la Grèce.

Jean-Claude Juncker avait accru la pression sur Athènes jeudi dernier en déclarant que le Fonds monétaire international pourrait décider de ne pas verser sa contribution à la prochaine tranche d'aide à la Grèce s'il n'a pas l'assurance que les pays européens tiendront leurs engagements sur les 12 prochains mois.

Un nouveau plan d'aide de 65 milliards d'euros pourrait combiner des prêts de l'UE et du FMI et des mesures supplémentaires de réduction du déficit, parmi lesquelles un encadrement sans précédent du programme grec de privatisations.

"Il exigerait des gages pour tout prêt supplémentaire et une assistance technique de l'UE - son implication dans le processus de privatisations", a détaillé un responsable européen sous condition d'anonymat.

SCHÄUBLE DIT QUE LA GRÈCE N'A PAS ATTEINT SES OBJECTIFS

La "troïka" constituée de l'Union européenne (UE), de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Athènes pour évaluer la situation du pays, qui ne parvient pas à respecter ses engagements en matière de baisse de son déficit budgétaire.

Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou s'est dit optimiste sur l'issue des négociations menées à Athènes entre le gouvernement et la "troïka" formée par l'UE, le FMI et la Banque centrale européenne.

Mais Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemand, a estimé que, "de toute évidence", la Grèce n'avait pas "atteint les objectifs chiffrés" qui avaient été établis il y a un an, ajoutant que, à ce stade, il ne fallait plus tenir comme acquis que la Grèce sera en mesure de refinancer une partie de sa dette au cours du deuxième trimestre 2012.

D'après le quotidien grec Kathimerini, les ministre s des Finances des 17 pays de la zone euro pourraient se réunir lundi prochain pour examiner un nouveau plan de sauvetage, ce que le porte-parole de la Commission européenne a toutefois démenti.

L'idée d'accorder une aide supplémentaire aux pays les plus endettés de l'UE se heurte à de fortes résistances dans les rangs conservateurs et nationalistes en Allemagne, aux Pays-Bas et en Finlande, ce qui complique la tâche de l'UE.

"CONTE DE FÉES"

La prochaine réunion régulière des ministres des Finances de la zone euro est prévue le 20 juin au Luxembourg, et sera suivie d'un sommet de l'UE pour faire le point sur la crise de la dette.

Malgré les 110 milliards d'euros octroyés l'an dernier par le FMI et l'UE, la Grèce n'a pu atteindre ses objectifs de réduction du déficit et le risque d'un défaut de paiement sur sa dette - chiffrée à 327 milliards d'euros, soit 150% de son PIB - s'est fortement accru.

La baisse d'impôts réclamée par le conservateur Antonis Samara pourrait aggraver le déficit budgétaire national, mais le chef de file de l'opposition juge celle-ci indispensable au redémarrage de l'économie grecque.

Le chômage de masse et les gels de salaires et de pensions de retraite induits par le plan d'austérité d'Athènes ont provoqué toute une série de manifestations et de grèves dans le pays.

Les gouvernements de la zone euro étudient les façons de modifier les échéances de la dette grecque, ont dit des responsables de l'Union européenne, même si Wolfgang Schäuble jugeait samedi toute restructuration très risquée.

Dans une interview publiée lundi par le Financial Times, Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la Banque centrale européenne, juge que l'idée qu'une restructuration de la dette grecque puisse se faire en bon ordre est un "conte de fées".

Autre pays européen enlisé dans la crise de la dette, l'Irlande a annoncé lundi un retour à valeur de test sur les marchés obligataires fin 2012. Mais le gouverneur de la banque centrale irlandaise a constaté que les conditions du marché étaient bien plus mauvaises aujourd'hui qu'en novembre lorsque Dublin a souscrit un plan de sauvetage de 85 milliards d'euros, le taux de rendement du papier irlandais ayant depuis atteint un niveau prohibitif.

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