"Nous avons été massacrés par le même barbare", a déclaré le président grec à M. Sarkissian qui a entamé mardi une visite de trois jours en Grèce.

"Si nous n'avions pas à supporter le fardeau de l'équilibre militaire (avec la Turquie), nous n'aurions pas besoin du Fonds monétaire international", a-t-il poursuivi, en référence au plan d'aide de l'Union européenne et du FMI à la Grèce, étranglée par une dette publique abyssale.
La Grèce a entrepris une normalisation de ses rapports avec la Turquie, mais les relations butent toujours sur la délimitation du plateau continental et de l'espace aérien en mer Egée, ainsi que la question de Chypre.
Athènes argue de cette tension persistante pour renvoyer à plus tard une baisse radicale de son très important budget de défense, en dépit de la grave crise financière traversée par le pays.
La Turquie et l'Arménie sont, elles, divisées par la question des massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman (1915-1917), qu'Erevan entend voir reconnaître comme un génocide. Les deux pays ont signé en octobre 2009 deux protocoles prévoyant des relations diplomatiques et la réouverture de leur frontière commune. Mais le processus s'est enlisé dans des accusations mutuelles.
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