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Δευτέρα 3 Ιανουαρίου 2011

Immigration : la Grèce veut fermer sa frontière avec la Turquie

Fermer la principale porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe : tel est l’objectif de la Grèce. Le pays a annoncé vouloir fermer sa frontière terrestre avec la Turquie.
 "La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus ." Ce constat, le ministre grec de l’Immigration, Christos Papoutsis, l’accompagne d’un projet : empêcher les migrants clandestins d’accéder à la Grèce via la frontière avec la Turquie, principal point de passage des sans-papiers dans l’Union Européenne.
S’étalant sur 150 km, cette frontière permet à elle seule à près de la moitié des migrants clandestins détectés d’arriver en Europe. La crise économique sans précédent que connaît le pays a sans doute accéléré la décision d’Athènes de prendre des mesures.
Les modalités exactes du projet, annoncé pour la première fois samedi, n’ont pas encore été dévoilées. La Grèce avait déjà affiché son ras-le-bol auparavant : en novembre, elle a demandé à l’agence européenne Frontex (en charge de la sécurité des frontières), de déployer 200 gardes le long du fleuve Evros.
Sur ce tronçon de 12.5 km, entre janvier et novembre, ont été interceptés plus de 32.000 clandestins rêvant d’Europe. Depuis l’arrivée des garde-frontières, le nombre d’entrées irrégulières a chuté de 44%. Résultat : au lieu de 250, les migrants ne sont plus que 140 à essayer de se frayer un chemin via l’Evros chaque jour.
Ce projet pourrait accroître l’attention pour la Grèce du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés, qui a déjà, à plusieurs reprises, rappelé au pays son obligation d’accueillir les candidats à l’asile. Parmi eux se trouvent beaucoup d’Afghans, d’Irakiens ou de Somaliens.

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