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Παρασκευή 29 Οκτωβρίου 2010

Grèce: Papandréou n'exclut pas des élections générales anticipées

Le Premier ministre grec Georges Papandréou n'a pas exclu lundi de convoquer des élections générales anticipées en Grèce si le résultat des élections locales des 7 et 14 novembre devait freiner les réformes et l'assainissement des finances publiques engagés par son gouvernement. 

Au cours d'une émission télévisée retransmise par la quasi-intégralité des chaînes de télévision nationales en Grèce, le Premier ministre a demandé le soutien des Grecs en indiquant qu'il n'avait a priori "aucune raison ni aucune intention d'aller vers des élections générales". "Mais si je vois que le pays est bloqué, il ne peut y avoir de blocage en démocratie, et le peuple grec a le pouvoir de décider", a-t-il lancé.
"Tout sera pris en compte" a-t-il dit. "La Grèce a plus besoin que jamais de stabilité", a-t-il ajouté.
Athènes, qui est en train d'appliquer un impopulaire programme d'assainissement de ses comptes publics en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros accordé in extremis au printemps par le FMI et l'Union européenne pour lui éviter la faillite et sauver la zone euro, "a fait des progrès" a déclaré le Premier ministre, "mais il y a des intérêts qui veulent arrêter cette évolution", a-t-il estimé.
Les Grecs sont appelés le 7 et le 14 novembre à élire leurs maires et leurs préfets, un premier test électoral important pour le gouvernement socialiste de Georges Papandreou arrivé au pouvoir il y a tout juste un an, disposant au Parlement d'une majorité de sept sièges.
Selon les sondages, le gouvernement pourrait payer dans les urnes l'impopularité du programme d'austérité drastique (réforme des retraites, baisse du traitement des fonctionnaires, augmentation des taxes) qu'il a lancé pour satisfaire aux demandes de ses créanciers et réduire l'endettement du pays (300 milliards d'euros). Le parti socialiste parait notamment incapable de reprendre aux conservateurs les deux grandes villes du pays, Athènes et Salonique.
Depuis le début de la crise grecque, le pays a connu six grèves générales, certaines d'entre elles violentes.
"Nous devons montrer que nous ne faiblissons pas sous la pression. Et nous pourrons échapper plus vite à la surveillance" (sous laquelle la Grèce est placée, NDR), a-t-il dit.
"Si nous montrons que nous sommes fiables (...) nous pourrions parvenir au but de différentes façons (...) nous pourrions réduire le déficit différemment" a-t-il dit.
"Mais notre fiabilité est une précondition" a-t-il dit.
La semaine dernière, l'Union Européenne a semblé indiquer que de nouveaux sacrifices pourraient être demandés aux Grecs après les élections, lorsque l'agence européenne Eurostat publiera ses estimations révisées du déficit grec pour 2009, prenant en compte les dettes des sociétés publiques.
Mais lundi soir, le Premier ministre a souligné que les ambitieux objectifs de réduction du déficit que s'est fixé le gouvernement grec pour 2011 seraient réalisés via un alourdissement de la fiscalité sur les hauts revenus et une meilleure gestion de l'Etat plutôt que par de nouvelles mesures d'austérité sur les salaires et les retraites.
"Il n'y aura pas de nouvelles mesures sur les salaires et les retraites (...) je vous dis où se situe notre ligne rouge" a-t-il assuré.

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