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Δευτέρα 4 Οκτωβρίου 2010

AVANT-PAPIER Grèce - Le budget 2011 vise un déficit à 7% du PIB

L'austérité sera une nouvelle fois de mise car le pays, lourdement endetté, cherche toujours à s'extraire de sa crise budgétaire, dans l'espoir de pouvoir normaliser ses coûts d'emprunt. "Nous nous sommes engagés sur la voie d'un ajustement budgétaire brutal. En seulement un an, nous avons procédé à la plus importante réduction du déficit jamais réalisée par un pays de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances George Papaconstantinou, lors d'une interview publiée dans l'édition de dimanche du journal To Vima. Un haut fonctionnaire du gouvernement avait déclaré vendredi à Reuters que le gouvernement socialiste grec tablait sur un déficit compris entre 7 et 7,1% du PIB l'année prochaine. Selon les termes de l'accord conclu en mai avec le FMI et les autres pays membres de la zone euro en contrepartie d'une aide de 110 milliards de dollars, la Grèce s'était engagée à réduire son déficit de 50 points de base à 7,6% de son PIB en 2011. Cet objectif s'annonce a priori moins difficile que celui d'une réduction de 5,5 points poursuivi cette année, pour ramener le déficit à 8,1% du PIB.  
FAIBLESSE DES RECETTES FISCALES INDIRECTES Le projet de budget, qui sera présenté au Parlement lundi, prévoit toutefois pour cette année un déficit inférieur à cet objectif, à 7,8% du PIB, grâce surtout à une économie qui se porte légèrement mieux que prévu. "La principale cause d'un déficit meilleur que prévu pour 2010 est un PIB nominal plus important", a déclaré le haut fonctionnaire, ajoutant que le PIB grec s'élèverait à 236 milliards d'euros, contre une estimation initiale de 231 milliards d'euros. Les mesures d'austérité engagées pour réduire le déficit, impliquant une réduction des salaires dans la fonction publique et des retraites ainsi qu'une augmentation des impôts, ont contribué à creuser la récession cette année, mais le gouvernement s'attend à ce que l'économie grecque se contracte de moins de 4% cette année. Malgré le ralentissement économique, le taux d'inflation a bondi pour atteindre un plus haut de 13 ans à 5,5%, notamment en raison d'une hausse de la TVA, ce qui a eu pour conséquence de gonfler le PIB nominal. Les mesures d'austérité seront à nouveau à l'ordre du jour d'un budget 2011 qui s'appuiera notamment sur la fiscalité immobilière, sur de nouvelles redevances pour les jeux d'argent, ou encore une taxe exceptionnelle sur les entreprises bénéficiaires pour la troisième année consécutive. De hauts fonctionnaires ont également fait savoir que le gouvernement envisageait de relever le taux de TVA réduit de 11% à 13% pour pallier la faible croissance des recettes. La Grèce a relevé son principal taux de TVA de quatre points de pourcentage à 23% cette année mais sur la période de janvier à août, la croissance des recettes n'a été que de 3,4%, alors que l'objectif est de 13,7%.

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