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Τετάρτη 7 Ιουλίου 2010

Le Parlement grec adopte la réforme des retraites

Le Parlement grec a adopté, mercredi 7 juillet au soir, un projet de loi sur la réforme des pensions pour les salariés du secteur privé, qui généralise à 65 ans l'âge de départ à la retraite, afin de parer à la grave crise financière que traverse la Grèce.
Considérée comme l'une des mesures phares du plan de rigueur adopté en mai par la Grèce, le projet de loi, intitulé "Nouveau système des retraites", a été voté dans son ensemble par 159 députés de la majorité socialiste et deux indépendants, sur 298 présents (300 au total). Les autre députés des partis de l'opposition – la droite (Nouvelle Démocratie), le parti de l'extrême droite (Laos), le Parti communiste (KKE) et la gauche radicale (Syriza) – ont voté contre.

Après ce vote, le projet sera débattu article par article jeudi, avant un deuxième vote sur l'ensemble jeudi soir, a déclaré le président du Parlement, Philippos Petsalnikos. Le premier ministre grec, Georges Papandréou, a tenu à souligner devant les députés que cette réforme était "un changement très important pour la viabilité du système de retraites et pour garantir des retraites à l'avenir".

GRÈVE GÉNÉRALE PRÉVUE JEUDI

Outre le recul de l'âge de départ à la retraite de 60 ans actuellement à 65 ans pour les hommes et les femmes, la réforme prévoit 40 ans de cotisations, contre 37 actuellement. Un second projet de loi imposant le même âge de départ à la retraite pour les fonctionnaires doit être voté la semaine prochaine par le Parlement, a indiqué mercredi le ministre des finances Georges Papaconstantinou, lors d'un débat sur ce projet à une commission parlementaire.

Dénonçant cette réforme, les centrales du secteur privé (GSEE) et du public (Adedy) ont appelé jeudi à une grève générale et à des rassemblements à Athènes et dans d'autres villes du pays, qui doivent perturber considérablement les transports. La Grèce a été contrainte d'assainir son système des retraites, selon les directives du plan de rigueur adopté en mai par le gouvernement socialiste et dicté par les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international, en échange du déblocage d'un prêt de 110 milliards d'euros pour sauver le pays de sa grave crise financière.

"Le système de retraite allait s'écrouler (...), les dépenses pour l'ensemble des retraites représentent actuellement 13,5 % du produit intérieur brut, et sans notre intervention elles atteindraient 26 % du PIB, ce qui serait catastrophique pour l'économie", a dit M. Papandréou. Cette réforme va aider la Grèce à "revenir sur la voie du développement et de la prospérité, il s'agit d'un consensus national pour sauver le pays", a de son côté souligné le ministre de l'emploi, Andréas Loverdos.

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