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Πέμπτη 20 Ιανουαρίου 2011

L'Allemagne plancherait sur une restructuration de la dette grecque

Selon un économiste proche de la chancelière allemande, Angela Merkel, cité par plusieurs médias, l'Allemagne pousserait pour un plan de restructuration de la dette grecque, dans le cadre de la refonte du Fonds de soutien de la zone euro actuellement à l'étude. Une information formellement démentie mercredi 19 janvier par Berlin.
L'économiste Lars Feld, qui rejoindra en mars le comité des "cinq sages" chargé de conseiller le gouvernement d'Angela Merkel, a estimé que la Grèce serait obligée de restructurer sa dette, dans un entretien au quotidien Handelsblatt à paraître jeudi. "Je ne crois pas que la Grèce pourra s'en sortir sans tailler dans sa dette", a-t-il déclaré au journal, appelant le gouvernement allemand à prendre les mesures nécessaires en amont pour se prémunir contre ce risque.
Selon le journal Die Zeit, qui parle d'"analyses internes au gouvernement" allemand, l'idée serait de permettre à la Grèce de racheter sa propre dette grâce à des fonds alloués par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), à des taux d'intérêts plus avantageux que ceux qu'elle paie actuellement. "Le charme de cette solution : la Grèce restructure, emprunte de l'argent à de bien meilleures conditions et dispose ainsi de plus de marge pour une politique de croissance", écrit l'hebdomadaire.
STABILISATION DURABLE DE LA ZONE EURO
Ce projet s'inscrirait dans le cadre d'un renforcement du FESF, actuellement à l'étude, qui s'accompagnerait d'un durcissement des conditions pour pouvoir y recourir. Le ministère des finances allemand a nié travailler à une telle éventualité. "Dans la zone euro, il y a actuellement une réflexion commune sur une stratégie de stabilisation durable de la zone euro, dans le cadre des règles fixées par le sommet européen en décembre. Restructurer la dette grecque ne fait clairement pas partie de ce cadre", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les ministres des finances européens réfléchissent actuellement à un paquet de mesures pour notamment renforcer la capacité effective de prêts du Fonds de soutien, doté de 440 milliards d'euros de garanties des Etats de la zone euro, et élargir sa palette d'outils. Il pourrait par exemple être autorisé à racheter de la dette publique sur les marchés. Selon des analystes, un tel projet permettrait une restructuration en douceur de la dette grecque, dont le service va peser de plus en plus lourd sur les finances du pays.

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