ποιος ακούει ότι η μια μόνη καμπάνα δεν ακούει παρά έναν ήχο

Δευτέρα 4 Οκτωβρίου 2010

Regain d'intérêt de la Chine pour la Grèce

Le premier ministre chinois Wen Jiabao s'est rendu à Athènes ce week-end pour apporter son soutien à une Grèce affaiblie. Et signer des contrats. Les deux pays veulent doubler leurs échanges commerciaux, à 8 milliards d'euros d'ici 2015.
La plus grande puissance émergente au monde, la Chine, s'intéresse de très près à une des plus petites économies de la zone euro, la Grèce. Le premier ministre chinois Wen Jiabao, en visite à Athènes ce week-end, a apporté un soutien sans faille à son homologue grec Georges Papandreou. Pékin y voit une porte d'entrée sur l'Europe et les Balkans. «La Chine va faire un grand effort pour soutenir les pays de la zone euro et la Grèce, afin de dépasser la crise économique internationale (...) La Chine participera à l'achat de nouvelles obligations grecques», a déclaré le premier ministre chinois. Cette promesse sera particulièrement appréciée par Athènes. Elle marque en effet la confiance chinoise envers la solidité financière de la Grèce, sous perfusion du Fonds monétaire international et de l'Union européenne. Peut-être de quoi rassurer quelque peu les marchés, qui craignent que la Grèce ne puisse pas rembourser ses dettes sans faire défaut lorsque ce programme d'aide arrivera à son terme, en 2012.  

«Résultats positifs»

  «Je constate que le mécanisme commun Union Européenne-FMI et toutes les mesures prises ont eu des résultats positifs. La Grèce dispose de bases très fortes dans le domaine de la marine marchande et du commerce, avec la relance économique internationale, l'économie grecque va suivre et se redresser», a assuré Wen Jiabao. «Je crois que la Grèce va dépasser toute seule ses difficultés avec ses propres efforts.» Au deuxième trimestre, le pays a continué de s'enfoncer dans la récession, son PIB reculant de 1,5% selon Eurostat. Confiante malgré tout, la Chine a signé de nouveaux contrats avec la Grèce. Les deux partenaires espérent doubler leurs échanges commerciaux d'ici 2O15, à 8 milliards de dollars. Dans le détail, Pékin et Athènes ont signé deux accords cadre pour développer les investissements chinois en Grèce. Onze accords commerciaux privés ont également été paraphés. L'intérêt de la Chine pour la Grèce date de 2008, lorsque le groupe de logistique China Ocean Shipping Company (Cosco) a décidé de gérer une partie du port du Pirée pour 3,4 milliards de d'euros. «La Chine est un pays très important, qui a d'énormes besoins de transport et le Pirée est pour elle un port d'entrée en Europe. Les Chinois nous apportent en échange leur savoir-faire et nous permettent d'améliorer notre compétitivité», avait déclaré au Figaro le bras droit du premier ministre, Haris Pamboukis, en septembre.  

Séduire le monde

La Grèce ne compte pas seulement séduire la Chine. Le gouvernement de Georges Papandreou a lancé une vaste campagne afin de promouvoir les investissements étrangers dans le pays toujours en grave difficulté économique. «Il y a les pays du Golfe, les Russes, l'Angleterre, la France, l'Allemagne» comme partenaires potentiels, ajoutait encore Haris Pamboukis. Le 24 septembre, la Grèce a signé un accord d »investissement de 5 milliards d'euros avec le Qatar. L'émirat compte injecter cette somme dans les secteurs du tourisme et de l'énergie. Mais aucun projet concret n'a été dévoilé.

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