Incertitudes sur l'avenir de l’Union européenne : La Grèce, un cas d’école qui préoccupe
La Grèce s’enfonce depuis deux ans dans une crise économique sans précédent. Une situation due à une accumulation de déficit et à une mauvaise gestion qui posent aujourd’hui, l’opportunité de son existence au sein de l’Union européenne. Ce scénario qui émane de la non prise en compte réelle des économies à plusieurs vitesses au sein de l’Union, guette d’autres pays que sont le Portugal, l’Italie, l’ Espagne et l’ Irlande.
L’état actuel de l’économie grecque préoccupe au plus haut point les pays qui composent l’Union européenne. Ce pays étant depuis presque deux ans en proie à un cycle de crises économiques et financières sans précédent, est devenu un véritable cas d’école pour les acteurs de l’Union européenne. Car, représentant une sérieuse menace à la consolidation d’un espace monétaire commun autour de l’euro. C’est pourquoi, la communauté européenne surveille, comme du lait sur le feu, la Grèce pour ses déficits excessifs accumulés, pouvant même aboutir à des sanctions économiques et financières. Le problème de fond demeure toutefois ‘le caractère profondément néfaste d’une monnaie unique dans des économies de plus en plus divergentes’. C’est la raison pour laquelle, beaucoup d’experts ne manquent pas aujourd’hui de prédire ‘un avenir noir pour l’Euro’ qui a du mal à s’accommoder des réalités économiques internes de certains Etats de l’UE. Et c’est le cas de la Grèce qui se positionne aujourd’hui comme un véritable baromètre dans l’évolution globale de la situation et qui n’exclut nullement le retour à sa monnaie antérieure, la Drachme. Car, en réalité, des méthodes de règlement qui seront apportées à la crise grecque, va dépendre l’avenir des pays encore flottants dans une profonde incertitude économique. Il s’agit principalement du Portugal, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Irlande. Mais pour le cas de la Grèce, il convient d’apporter des remèdes urgents, compte tenu de la profondeur du mal, afin de lui permettre une certaine autonomie financière. ‘Cette crise constitue une menace sérieuse pour la souveraineté de la Grèce, pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1974 et la chute du régime des colonels ’, déclarait Georges Papandreou. En effet, le Premier ministre socialiste grec ne fait que payer la mauvaise gestion du régime conservateur précédent qui avait ‘soigneusement caché ses multiples passifs’. Ces derniers ont pour noms, une dette grecque de 113, 4 % du Pib, un déficit égal à 12, 7 %. C’est pourquoi en 2009, le socialiste Georges Papandreou avait jugé urgent de dérouler un programme salvateur afin de limiter les dégâts. Il s’agit, entre autres, du gel des hauts salaires dans la fonction publique, de la lutte contre les évasions fiscales, du remplacement des départs à la retraite sur un rythme d’un poste sur quatre. Des mesures fortement récusées par les populations qui n’avaient pas hésité à descendre dans la rue pour montrer leur désapprobation. Pourtant, cette situation vécue aujourd’hui par la Grèce qui opta pour l’euro en 2001 est dictée par son incapacité à payer ses dettes.
Le pays se retrouvant sous de fortes pressions l’obligeant à payer cher ses emprunts avec un taux tournant autour de 7 %. C’est pourquoi, face à ces difficultés, l’union européenne avait jugé nécessaire de proposer deux types de solutions. Une politique monétaire bloquée par l’Allemagne et une autre de nature budgétaire qui impose des mesures drastiques à la Grèce. Celles-ci tournant autour de la diminution importante des dépenses de l’Etat avec un énorme coût social. Mais pour les autorités de ce pays, ‘seul le retour à la Drachme permettra de recouvrer la souveraineté face aux effets pervers de l’Euro’. Cela, du fait que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne mènent des politiques de monnaies faibles au détriment des pays à faibles économies.
Devant de telles menaces à la cohésion de l’Union, les solutions d’urgences ne manquent pas. Il s’agit d’écarter la Grèce du Fmi et la placer sous surveillance ou encore mettre en place une gouvernance économique commune pour éviter la répétition de ce scénario plus que catastrophique. Car, aujourd’hui, nul doute que la situation économique de la Grèce menace de spéculation tout l’espace européen. Ce qui pose un dilemme de départ, si l’on sait que, selon les termes du Traité européen, l’UE n’a pas le droit d’aider un de ses membres en difficulté. Et face à un tel blocage, la dernière proposition sous forme d’alternative, demeure la création d’un Fonds monétaire européen (Fme). Mais encore que ce projet n’enchante pas bon nombre de pays membres de même que la Banque centrale européenne. Cela, du fait que non seulement le Fme ‘encouragerait les meilleurs élèves, mais aussi son existence serait incompatible avec les principes fondamentaux de l’union’.
Ainsi, le moins que l’on puisse dire est que la crise a complètement mis à nu les limites et les insuffisances dans la construction de la zone européenne.
La Grèce s’enfonce depuis deux ans dans une crise économique sans précédent. Une situation due à une accumulation de déficit et à une mauvaise gestion qui posent aujourd’hui, l’opportunité de son existence au sein de l’Union européenne. Ce scénario qui émane de la non prise en compte réelle des économies à plusieurs vitesses au sein de l’Union, guette d’autres pays que sont le Portugal, l’Italie, l’ Espagne et l’ Irlande.
L’état actuel de l’économie grecque préoccupe au plus haut point les pays qui composent l’Union européenne. Ce pays étant depuis presque deux ans en proie à un cycle de crises économiques et financières sans précédent, est devenu un véritable cas d’école pour les acteurs de l’Union européenne. Car, représentant une sérieuse menace à la consolidation d’un espace monétaire commun autour de l’euro. C’est pourquoi, la communauté européenne surveille, comme du lait sur le feu, la Grèce pour ses déficits excessifs accumulés, pouvant même aboutir à des sanctions économiques et financières. Le problème de fond demeure toutefois ‘le caractère profondément néfaste d’une monnaie unique dans des économies de plus en plus divergentes’. C’est la raison pour laquelle, beaucoup d’experts ne manquent pas aujourd’hui de prédire ‘un avenir noir pour l’Euro’ qui a du mal à s’accommoder des réalités économiques internes de certains Etats de l’UE. Et c’est le cas de la Grèce qui se positionne aujourd’hui comme un véritable baromètre dans l’évolution globale de la situation et qui n’exclut nullement le retour à sa monnaie antérieure, la Drachme. Car, en réalité, des méthodes de règlement qui seront apportées à la crise grecque, va dépendre l’avenir des pays encore flottants dans une profonde incertitude économique. Il s’agit principalement du Portugal, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Irlande. Mais pour le cas de la Grèce, il convient d’apporter des remèdes urgents, compte tenu de la profondeur du mal, afin de lui permettre une certaine autonomie financière. ‘Cette crise constitue une menace sérieuse pour la souveraineté de la Grèce, pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1974 et la chute du régime des colonels ’, déclarait Georges Papandreou. En effet, le Premier ministre socialiste grec ne fait que payer la mauvaise gestion du régime conservateur précédent qui avait ‘soigneusement caché ses multiples passifs’. Ces derniers ont pour noms, une dette grecque de 113, 4 % du Pib, un déficit égal à 12, 7 %. C’est pourquoi en 2009, le socialiste Georges Papandreou avait jugé urgent de dérouler un programme salvateur afin de limiter les dégâts. Il s’agit, entre autres, du gel des hauts salaires dans la fonction publique, de la lutte contre les évasions fiscales, du remplacement des départs à la retraite sur un rythme d’un poste sur quatre. Des mesures fortement récusées par les populations qui n’avaient pas hésité à descendre dans la rue pour montrer leur désapprobation. Pourtant, cette situation vécue aujourd’hui par la Grèce qui opta pour l’euro en 2001 est dictée par son incapacité à payer ses dettes.
Le pays se retrouvant sous de fortes pressions l’obligeant à payer cher ses emprunts avec un taux tournant autour de 7 %. C’est pourquoi, face à ces difficultés, l’union européenne avait jugé nécessaire de proposer deux types de solutions. Une politique monétaire bloquée par l’Allemagne et une autre de nature budgétaire qui impose des mesures drastiques à la Grèce. Celles-ci tournant autour de la diminution importante des dépenses de l’Etat avec un énorme coût social. Mais pour les autorités de ce pays, ‘seul le retour à la Drachme permettra de recouvrer la souveraineté face aux effets pervers de l’Euro’. Cela, du fait que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne mènent des politiques de monnaies faibles au détriment des pays à faibles économies.
Devant de telles menaces à la cohésion de l’Union, les solutions d’urgences ne manquent pas. Il s’agit d’écarter la Grèce du Fmi et la placer sous surveillance ou encore mettre en place une gouvernance économique commune pour éviter la répétition de ce scénario plus que catastrophique. Car, aujourd’hui, nul doute que la situation économique de la Grèce menace de spéculation tout l’espace européen. Ce qui pose un dilemme de départ, si l’on sait que, selon les termes du Traité européen, l’UE n’a pas le droit d’aider un de ses membres en difficulté. Et face à un tel blocage, la dernière proposition sous forme d’alternative, demeure la création d’un Fonds monétaire européen (Fme). Mais encore que ce projet n’enchante pas bon nombre de pays membres de même que la Banque centrale européenne. Cela, du fait que non seulement le Fme ‘encouragerait les meilleurs élèves, mais aussi son existence serait incompatible avec les principes fondamentaux de l’union’.
Ainsi, le moins que l’on puisse dire est que la crise a complètement mis à nu les limites et les insuffisances dans la construction de la zone européenne.
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