ποιος ακούει ότι η μια μόνη καμπάνα δεν ακούει παρά έναν ήχο

Παρασκευή 12 Μαρτίου 2010

Η ΑΎΞΗΣΗ ΤΗΣ ΦΠΑΣ#

La hausse de la TVA est la mesure la plus impopulaire du plan d’austérité que souhaite mettre en place le gouvernement grec. Elle est largement perçue comme une sanction, surtout par les plus pauvres.

Sur le marché de Varvakios, au centre d’Athènes, où la classe moyenne vient faire ses courses, la grogne monte.

Le président de l’association loacle des marchands de fruits et légumes, Matheos Tsoupakis, estime que le gouvernement socialiste ne se rend pas compte de l’impact de cette décision:

“Si le Pasok pense qu’il peut obtenir l’argent dont il a besoin en augmentant la TVA d’1%, en la faisant passer de 9 à 10% sur les fruits et légumes, il peut essayer de le faire. Mais je ne pense pas qu’il pourra parce que le niveau du pouvoir d’achat de la population est tel qu’elle ne pourra pas le supporter.”

Et ce d’autant plus que l’inflation, de 2,8% en février, est déjà en hausse. Alors qu’en Grèce, le salaire moyen mensuel est de 800€ et que le minimum retraite n’est que de 280€.

Aujourd’hui, il est déjà difficile pour ce retraité de remplir son panier à provisions:
“L’alimentation est trop cher si on compare nos porte-monnaie avec ceux des autres européens.”

Voici les prix des produits de base consommés par les Grecs: 1 euro le litre de lait, 6 euros le kilos de porc, 4 euros le kilo de poisson.
Nous avons relevé ces prix hier sur le marché de Varvakios.

La hausse de 1 voir 2 points de la TVA, pésera donc lourd dans les budgets des Grecs.
Pour certains, comme cet employé du privé, la situation est critique:
“La nourriture est déjà très cher, les gens ne pourront pas le supporter plus longtemps et nous sommes désespérés.”

Et pourtant les Grecs devront sans doute encore se serrer davantage la ceinture, au point, peut-être de devoir renoncer à un petit café au comptoir, un luxe même dans le quartier populaire de Patisia.

Comme l’explique notre reporter à Athènes, Sergio Cantone: “En Grèce, le café est une boisson nationale, et aujourd’hui le prix moyen d’un café est de deux euros cinquante. Les Grecs estiment que c’est cher.
C’est un exemple type du déséquilibre des prix dans le pays. Avec l’augmentation de la TVA, la situation pourrait empirer car l’inflation en Grèce est déjà plus élevée que dans les autres pays de la zone euro.”

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