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Τρίτη 19 Οκτωβρίου 2010

Bruxelles n'exclut pas de nouvelles mesures d'austérité

LUXEMBOURG - La Grèce pourrait devoir prendre de nouvelles mesures d'austérité budgétaire pour tenir ses objectifs de déficit affichés pour 2011, a prévenu lundi soir le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Cet effort supplémentaire découle d'une révision attendue à la hausse du déficit public du pays. Lors d'une mission sur place en septembre, l'office européen des statistiques Eurostat "a fait de nouvelles découvertes concernant certaines entités (grecques) qui doivent être reclassifiées comme des entités publiques, ce qui aura un certain impact à la hausse sur la dette et le déficit" pour la période allant de 2006 à 2009, a expliqué Olli Rehn devant la presse. Néanmoins, "les objectifs budgétaires pour 2011 seront maintenus, ce qui pourrait requérir des mesures additionnelles de consolidation budgétaire", a-t-il ajouté à l'issue d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à Luxembourg. Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a précisé qu'il était "trop tôt pour décrire en détail les conséquences d'une révision" des statistiques budgétaires, estimant qu'il faudrait voir "à la lumière de l'évolution des recettes grecques et de l'évolution de la croissance grecque". En échange de son sauvetage financier en mai par l'UE et le FMI, via des prêts de 110 milliards d'euros sur trois ans, la Grèce s'est engagée sur des objectifs de réduction de son déficit et de sa dette d'ici 2013. Des objectifs de déficit de 8,1% du PIB pour 2010 et de 7,6% pour 2011 avaient été initialement fixés par l'UE et le FMI. Selon son avant-projet de budget, le gouvernement grec se montre toutefois plus optimiste et table sur respectivement 7,8% et 7% en 2011. Eurostat avait toutefois déjà dit en avril avoir des doutes sur les chiffres passés annoncés par la Grèce et indiqué que le dernier chiffre de déficit 2009 (13,6% du PIB) pourrait encore augmenter d'environ 0,4 point de pourcentage, une fois intégrées les pertes de divers organismes publics déficitaires, dont les Chemins de fer. Athènes a prévenu au début du mois que son déficit 2009 risquait finalement de dépasser 14% du PIB. Jean-Claude Juncker s'est toutefois voulu rassurant concernant les risques de nouvelle panique sur les marchés, affirmant que la révision des statistiques préparée par Eurostat n'était "nullement imputable à une quelconque sorte de mauvaise volonté du gouvernement grec". "Je voudrais mettre en garde tous les observateurs qui seraient enclins à considérer qu'encore une fois, les données statistiques fournies par le gouvernement grec ont été erronées, fautives, ou intentionnellement inexactes", a-t-il insisté.

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