Tentative de séduction
L'Europe court après les bonnes nouvelles. Pas question que le placement de plus de 25 milliards d'euros de dette de la zone euro, ravive cette semaine les craintes qui couvent sur la qualité de la dette des pays de la périphérie.
En annonçant un doublement de sa prévision de croissance pour la zone euro en 2010, Bruxelles a campé lundi un décor sympathique. Ce mercredi, c'est au ministre des Finances grec, accompagné de ses cautions morales, FMI et Commission européenne, de tenter de convaincre le gratin des institutionnels réunis à Londres par HSBC que le redressement du pays est sur les rails. Après le succès de son adjudication de 1,5 milliard à 6 mois à un taux de 4,82 %, Georges Papaconstantinou cherche à persuader qu'un retour de la Grèce sur le marché de la dette à long terme est possible dès l'an prochain. Les investisseurs, eux, seront surtout là pour jauger la probabilité d'une restructuration de la dette. Que la Grèce retrouve une partie au moins de sa crédibilité auprès du gotha de la finance et ce serait à coup sûr une deuxième bonne nouvelle.
La troisième pourrait venir d'Espagne, pour peu que le pays réussisse à placer jeudi une bonne partie de son adjudication d'au moins 3 milliards d'euros sur une durée de trente ans. Mais le pari n'est pas gagné. S'il est raisonnable de tabler sur l'appétit retrouvé des banques pour une dette de moindre qualité, après les annonces sur Bâle III, les grands institutionnels, assureurs et fonds de pension, qui partagent l'entousiasme du fonds souverain norvégien, pour une dette espagnole bien rémunérée, ne sont pas légion. D'autant que les fondamentaux de l'économie espagnole n'ont pas forcément cessé de se dégrader au troisième trimestre. Si la deuxième banque espagnole, BBVA, table bien sur une stabilisation de la croissance à + 0,2 %, Bruxelles reste pour l'instant persuadée que le trimestre en cours devrait rester dans le rouge.
L'Europe court après les bonnes nouvelles. Pas question que le placement de plus de 25 milliards d'euros de dette de la zone euro, ravive cette semaine les craintes qui couvent sur la qualité de la dette des pays de la périphérie.
En annonçant un doublement de sa prévision de croissance pour la zone euro en 2010, Bruxelles a campé lundi un décor sympathique. Ce mercredi, c'est au ministre des Finances grec, accompagné de ses cautions morales, FMI et Commission européenne, de tenter de convaincre le gratin des institutionnels réunis à Londres par HSBC que le redressement du pays est sur les rails. Après le succès de son adjudication de 1,5 milliard à 6 mois à un taux de 4,82 %, Georges Papaconstantinou cherche à persuader qu'un retour de la Grèce sur le marché de la dette à long terme est possible dès l'an prochain. Les investisseurs, eux, seront surtout là pour jauger la probabilité d'une restructuration de la dette. Que la Grèce retrouve une partie au moins de sa crédibilité auprès du gotha de la finance et ce serait à coup sûr une deuxième bonne nouvelle.
La troisième pourrait venir d'Espagne, pour peu que le pays réussisse à placer jeudi une bonne partie de son adjudication d'au moins 3 milliards d'euros sur une durée de trente ans. Mais le pari n'est pas gagné. S'il est raisonnable de tabler sur l'appétit retrouvé des banques pour une dette de moindre qualité, après les annonces sur Bâle III, les grands institutionnels, assureurs et fonds de pension, qui partagent l'entousiasme du fonds souverain norvégien, pour une dette espagnole bien rémunérée, ne sont pas légion. D'autant que les fondamentaux de l'économie espagnole n'ont pas forcément cessé de se dégrader au troisième trimestre. Si la deuxième banque espagnole, BBVA, table bien sur une stabilisation de la croissance à + 0,2 %, Bruxelles reste pour l'instant persuadée que le trimestre en cours devrait rester dans le rouge.
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου